Lundi 14 juin 1999.
Chapada dos Guimaræs.(Mato Grosso)

Le programme de la journée est fixé par Prudencio (un professeur de l'UFMT ), on doit partir marcher pour étudier l'érosion et la végétation sur le plateau. On s'est chaussé de nos pompes de marche et nous avons rejoint les abords de la ville de la Chapada dos Guimaræs pour y constater les conséquences désastreuses de certains aménagements humains. Dans le cas précis, il s'agit d'un agriculteur qui a construit un chemin sans prendre en compte la pente et qui a ainsi facilité la mise en place d'un système érosif intense ; en quelques années, une énorme ravine (plus de trois mètres de hauteur et cent mètres de longueur) est apparue sous les effets conjugués des fortes précipitations (peu nombreuses mais très intenses) et de l'absence de couvert végétal (du fait de la construction du chemin) facilitant l'eacute;coulement superficiel et ainsi l'érosion linéaire.
Prudencio nous a aussi décrit la végétation que l'on retrouve dans cette zone : elle est majoritairement composée de campo cerrado et dans ce type de végétation de campo rupestre, avec des arbustes épineux et quelques plantes très bien adaptées à de longues périodes sans précipitations.

Après cet intermède scientifique, nous nous somme rendus au Morro dos Ventos. C’est un complexe touristique construit au bord du plateau (très récent) et qui permet une vue panoramique sur la plaine cuiabana. Vue vraiment impressionnante, permettant de voir, à la fois les flancs de la Chapada, mais aussi la plaine.
De retour dans la ville de Chapada dos Guimaræs, nous avons profité du temps libre pour réaliser quelques achats (cartes postales, bijoux, etc.). Prudencio nous a proposé de venir voir l'un des joyaux de la zone (le voile de la mariée : " véu de noiva " en portugais qui est une chûte d'eau de plus de 60 mètres), mais devant le chemin restant à parcourir et le fait que la nuit commençait à tomber, nous avons préféré aller nous baigner dans une piscine naturelle où tout le monde y est allé de son petit saut de trois mètres.
Ces prouesses sportives nous ayant quelque peu fatigués et surtout affamés, nous sommes repartis vers le car aprčs une marche dans la nuit pour rejoindre l'hôtel où nous nous sommes préparés un petit banquet, à base d'ananas, de fromage local, de crème de pâté de bacon (original, non !?) que l'on a mangé au bord de la piscine (disons que l'on vit plutôt bien depuis le début du voyage).

 


Carnet de route