Mardi 13 juillet
1999.
Foz do Iguaçú (Paraná).
Nous
partons aujourd'hui vers les chutes de Foz do Iguaçu. Arrivés
sur place, il est difficile d'exprimer ce que l'on ressent
devant l'immensité de celles-ci. L'UNESCO a classé ce site
comme patrimoine de l'humanité en 1986 et on comprend pourquoi.
Des chutes d'eau qui s'étendent sur un arc de 5km et les eaux
du Rio Paraná et du Rio Iguaçu qui semblent arriver
de toutes parts avant de se jeter dans une faille énorme de
plusieurs centaines de mètres de largeur et de 80 m de profondeur
!
Gigantesque,
féérique, hallucinant..., les superlatifs manquent pour décrire
ces cataratas qui sont plus larges que les chutes Victoria
et plus hautes que les chutes du Niagara. C'est le Brésil
dans toute sa démesure !!
Quelques photos... c'est plus
explicite que les mots.
cliquer sur les vignettes pour agrandir les photos.
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L'état
d'esprit est donc à l'émerveillement devant ce haut-lieu du
tourisme brésilien, qui sert accessoirement de frontière avec
l'Argentine. Malgré les embruns et l'humidité qui frôle les
100%, tout le monde reste scotché devant ce spectacle, certains
poussant même le vice jusqu'à faire un petit tour en bateau
dans ces gorges pour s'en prendre plein la vue. On retrouve
d'ailleurs ces chutes comme cadre naturel du film Mission.
Autour
de ces chutes, la végétation est d'une luxuriance impressionnante
(du fait des panaches de bruine qui "abreuvent"
continuellement la végétation) et on peut voir
des coatis pas du tout sauvages qui vous font des frayeurs
en sortant de la poubelle juste au moment où vous jetez
un déchet.
Les mirettes
encore en ébulition, nous repartons vers Foz do Iguaçu (environ
200 000 habitants), puis Ciudad del Este au Paraguay,
la ville frontière de l'autre côté du Rio Parana. Le contraste
entre les deux villes est saisissant. Cette dernière
est restée, pendant longtemps une zone franche et cet héritage
est encore omniprésent, des étals de tout et n'importe quoi
(des lecteur CD, des montres, des cassettes, etc).. C'est
l'El Dorado du faussaire. Les rues sont prises d'assault par
des camelots et on peut même trouver des appareils photos
dans une pharmacie...
La nuit
tombe vite et après 18 heures, les étals disparaissent des
rues pour laisser la place à des amas de cartons, de polystyrène...
Ciudad del Este a maintenant une allure de ville fantôme.
Sur le
retour, nous rencontrons sur le pont qui sépare les
deux villes et les deux pays, des brésiliens qui poussent
des chariots remplis de babioles de toutes sortes.
Le soir
sera paisible, petite caïpi dans un rade et acabo les
jeunes étudiants fringants.
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