Samedi 10 juillet
1999.
Porto Rico (Paraná).
Réveil grandiose : nous avons découvert ce que
nous n'avions qu'entr'aperçut hier soir, et c'est super
impressionnant. Le filet d'eau que nous voyions hier s'avère
être d'une taille gigantesque, c'est vrai qu'en réfléchissant
un ch'ti peu plus, c'est le Rio Paraná, or il n'est
pas vraiment réputé comme étant un ruisseau
!
C'est sur
ce dernier que nous allons passer notre journée, à
contempler les rives et étudier faune et flore locale. Nous
nous arrêtons dans un village bizarre : c'est un lieu
peuplé par la bourgeoisie paulista ( habitants de São
Paulo), on assiste à un défilé des jeunes
du coin sur des scoots, des buggies, etc. devant leurs grosses
baraques pour nous en mettre plein la vue. Ça sent le fric,
mais pas le bon goût : des baraques de parvenus d'une
grossièreté éloquente !
La suite
fut beaucoup plus intéressante. Nous avons fait une
halte dans un village où l'activité principale
est l'extraction du sable. Cette activité n'est pas
sans poser de problèmes pour l'environnement, elle
modifie en effet l'écoulement du Rio Paraná
et par la même son écosystème. L'extraction
du sable en tant que telle n'est pas vraiment un problème,
mais ici, elle prend des proportions très importantes
qui fait que la vitesse d'écoulement augmente et provoque
une érosion des berges et donc une disparition de la
végétation.
Nous reprenons
notre "petit bonhomme de fleuve", à regarder
( c'est un voyage très contemplatif ), décrire,
etc. La soirée fut similaire à celle d'hier
soir, avec en plus le travail de relecture et de synthèse
de nos notes.
 
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