Jeudi 8 juillet 1999.
Salvador de Bahia (Bahia).

Nous partons aujourd'hui en direction de Londrina via São Paulo et Campo Grande dans le Mato Grosso do Sul (regardez une carte et vous constaterez l'invraisemblance du trajet ! ).
Arrivés à l'aéroport, nous avons, comme le veut la coutume, attendu : "esperar" étant le sport national au Brésil. Puis dans l'avion, passé les consignes de sécurité que tout le monde connaît par cœur, ( c'est notre 14ème vol depuis notre départ de Rennes ) nous avons tenté de tuer le temps, certains en dormant, d'autres en lisant ou écrivant.
Notre première escale se situe à São Paulo, c'est ici que quelques-uns de nos encadrants nous quittent et retournent en France rejoindre leurs travaux universitaires : il s'agit de Vincent, Marie-jo, Claire et Laurence.
Après ces adieux, nous avons couru dans le gigantesque aéroport de São Paulo pour tenter de prendre notre correspondance pour Londrina, mais pas de problèmes : l'avion et les passagers (exaspérés !!!  ) nous attendaient.
Assis paisiblement dans l'avion, nous avons appris que notre vol faisait une escale à Campo Grande ( soit, à l'échelle française, un Rennes-Paris qui ferai une escale à Strasbourg...!). Ce rallongement nous a permis de finir nos bouquins respectifs et de dormir encore un petit coup pour se requinquer (on est devenu des As du micro-sommeil et ce dans toutes les positions :-)
À Londrina, nous avons été accueillis par Valmir, un prof de l'université de Maringa que nous avions déjà rencontré à Rennes 2, il nous avait préparé, avec sa famille, un splendide repas composé d'une Churrasceria digne des plus grands. ( Si tu lis ces lignes, Valmir, muito obrigado, pour cet accueil ).
Nous avons eu un peu de mal à décoller de cette ambiance, on était bien parti pour la nuit, mais notre planning étant toujours aussi serré,  nous avons repris le car, direction Maringa.

Trois heures plus tard, nous étions devant notre hôtel, émergeant difficilement de la léthargie consécutive à la digestion. Il fait nuit et nous avons un peu de mal à percevoir notre environnement, toutefois après une petite exploration des abords, nous constatons que nous avons atterri dans le quartier des putes et des mac. Ça sent un peu l'embrouille et n'étant pas la témérité incarnée, nous sommes rentrés ..... jouer aux cartes.