Mercredi
9 juin 1999.
Rennes. France
Il
est midi et le départ est prévu vers 14 heures.
Tous les sacs sont prêts, nous faisons un dernier p'tit
check-up pour vérifier que tout le monde a bien ses
billets davion, son passeport et autres papiers un peu
importants. C'est lultime moment des adieux plus ou
moins douloureux.
Le
trajet entre Rennes et l'aéroport a été
loccasion de confronter nos points de vue sur les semaines
à venir : certains évoquent la vie de groupe,
beaucoup ont peur de cet aspect, cest vrai que tenir
pendant six semaines dans un groupe de 40 personnes risque
à certains moments dêtre très folklorique.
Mais ces inquiétudes sont reléguées au
second plan quand un GÉO consacré au Brésil
circule et nous permet de prendre conscience de tout ce que
lon va voir tout au long du voyage au travers de photos
de la Chapada Diamantina, de Rio, des plages du Nordeste,
etc.
Ce
trajet passe relativement vite et nous arrivons à Roissy
devant le comptoir de la VARIG, la compagnie brésilienne
que nous allons prendre. Nous avons enregistré nos
bagages et la suite de l'attente à l'aéroport
a été consacrée à se balader dans
l'aérogare et à une "pause demi" dans
un bar à contempler la faune"locale"
: des businessmen overbookés avec le portable greffé
sur l'oreille, des voyageurs complètement stressés
à l'idée de rater leur avion et des gens comme nous
qu'ont du mal à réaliser qu'ils vont partir
à l'autre bout du monde.
Cest bientôt lheure du départ, cest-à-dire
22h30, quelques-uns uns nayant jamais pris lavion,
on les briefe sur labsence de risques et que de toute
façon, si on se plante, on ne peut strictement rien faire...!
Il est 22h30, cest bon, on a quitté le plancher
des vaches et ce, pour 11 heures.
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