Lundi 5 juillet
1999.
Salvador de Bahia et Lençois en soirée (Bahia).
Le programme de la journée nous permet d'admirer les
paysages irréels de la Chapada Diamantina. Nous avions
eu un petit aperçu grâce au magazine GEO. C'est très
impressionnant : c'est un paysage composé d'escarpements
vertigineux surplombants une plaîne totalement vide
de population. C'est presque lunaire, il n'y aucun éléments extérieurs
qui ne viennent troubler cette quiétude et toutes
les personnes du groupe semblent rentrer dans une sorte de
transe comtemplative.
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Passé
cet instant de pur bonheur, nous avons repris la route vers
une grotte, située en plein milieu de la caatinga,
où nous avons encore pu constater que tout ce qui était
au Brésil était hors normes, en terme de taille,
de couleurs, du moins par rapport à ce qui existe en
France. La grotte était d'une taille gigantesque (plus
de 50 mètres de large et 30 de hauteur) et le silence
total. Elle ne présentait pas d'intérêt
majeur mais son cadre était magnifique (gouffre de
couleur ocre dans un labyrinthe d'arbustes épineux.
Sortis de
cette grotte, nous nous sommes attaqués à une
tentative perdue d'avance ; pénétrer dans la
caatinga (forêt blanche). C'est une végétation
très sêche et épineuse qui servait de
refuge aux guérilleros durant un épisode de
guerre contre les boliviens. Pour "vivre" dans ce
milieu, ils étaient vétus de cuir de la tête
aux pieds, leur permettant ainsi de pénétrer
dans cette végétation et d'être introuvable
pour leurs assaillants.
Après
cette magnifique balade, nous sommes rentrés à
Lençois. Certains ont occupé leur temps libre
à faire vivre le commerce local en achetant des cadeaux
pour leur famille, d'autres sont partis se balader en montagne
et certains ont fait connaissance avec les jeunes du coin
sur un terrain de basket (nous avons paumé deux matchs
sur trois d'où une bonne vieille "chambre à
deux balles" sur la coupe du monde). La soirée
s'est déroulée devant un bon p'tit repas à la pousada, puis
couché, pour beaucoup, pour récupérer
de ce rythme de fou.
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