Samedi 26 juin 1999.
Quelque part sur l'Amazone.

Le réveil fut un monument de bonheur et la journée fut très douce, ponctuée de lectures, de jeux etc. L'espace étant relativement restreint sur le bateau et les activités réduites, les siestes dans nos hamacs sont devenues un moyen de refuge pour sortir un peu de "l'effet de groupe" et permettre de ne pas trop péter les plombs. Le soir, on a eu droit à du reggae sur le pont arrière où on a pu rencontrer quelques personnes qui partaient vers Parintins, pour le festival de l'Amazone.

Dimanche 27 juin 1999.
Sur le bateau. (Amazonas).

La journée est aussi éprouvante qu'hier..., on s'en prend plein les mirettes avec la végétation qui nous entoure, les baraques dans des endroits complètement paumés. Mais grâce à Dieu, ils ont des paraboles, donc peuvent se cultiver comme tout le monde. L'Amazone étant plus haut que d'habitude, la vie s'organise différemment : tout est sur pilotis; les maisons, les églises, les étables, etc.
Le trafic fluvial commence à devenir relativement dense, signe que l'on arrive aux abords de Manaus. Les berges sont habitées plus fréquemment et les industries pullulent (Manaus est une zone franche). Sur le coup de 17 heures nous avons rangé toutes nos affaires, plié nos hamacs. Nous reprenons petit à petit pied dans la civilisation, grâce aux vues magnifiques sur un complexe pétrochimique, des silos, en gros une bonne grosse zone industrielle comme on les aime. Nous sommes arrivés à 20 heures à Manaus, accueillis par l'Université de Manaus et nous avons filé vers notre hôtel, en plein centre ville (à proximité du théâtre...un joyaux architectural).