Jeudi 16 juillet 1999.
Picinguaba (Paraná).

Dès le réveil (vers 6 h du mat) , nous sommes partis voir la plage et là, .... un des endroits les plus magiques que notre maigre existence ait connu : une plage immense entourée par la forêt (la Mata Atlantica), avec juste en face de nous, des petites îles qui font penser à la Baie d'Along en Thaïlande et puis surtout y'avait personne, pas de glacières, pas de chiens, pas de parasols, rien de chez rien. C'est vraiment beau !

Nos instinct de petits bretons remontant fortement, nous nous sommes jetés dans l'eau, ça faisait super longtemps (depuis Salvador do Bahia) que l'on ne s'était pas baigné et c'était vraiment agréable.
Après cette baignade revigorante et un petit dèj, nous apprenons le programme de la journée. Nous allons visité la mangrove en zodiac (sans moteurs, celà va s'en dire..). Nous sommes donc partis à deux bateaux explorer cette végétation (pour plus de détails, vous pouvez aller consulter l'article relatif aux mangroves).
Nous voguons donc sur une petite rivière aux multiples ramifications, à contempler faune, flore et les poissons fous...en effet, les poissons sont un peu déjantés, ils sautent dans tous les sens, aussi excités que des traders à Wall Street. La balade est vraiment paisible, des guides nous expliquent la formation de la mangrove, les différentes espèces végétales et animales que l'on y trouve..super intéressant. Pagayer c'est sympa, mais c'est usant...surtout quand on a pas trop de muscles comme moi, alors en fin de la journée on était super naze, les épaules en feu avec un seule envie, celle de se poser sur un lit.
Mais après avoir pris des forces en mangeant des tonnes et des tonnes de riz, des fruits, on s'est bien requinqué, et on est parti à la playa. Il faisait nuit, et le plancton était phosphorent...et vous imaginez bien que que 27 étudiants dans l'eau, c'est pas vraiment calme, ça fait du bruit et ça bouge, ça bouge tellement que l'eau devient phosphorescente...c'est un peu con comme jeu, mais ça nous a occupé pendant plus d'une heure et demi.
Ces jeux puérils nous ont bien crevés et vers une heure du mat, direction, les pieux, demain c'est balade dans la Mata Atlantica.